Carnet d'affût
- grenierdimages
- 14 juil.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 juil.
(par Fabien)
26 et 27 mars 2025.
J’installe mon premier affût de la saison sous un plafond nuageux très bas. Après plusieurs essais sans résultat au printemps dernier, j’ai mieux réfléchi à mon affût. La bartavelle est très farouche. Comme le tétras-Lyre, elle n’autorise aucune silhouette humaine. J’ai conçu l’affût à partir de 4 grands piquets de clôture, de la toile de jute et des filets de camouflage. Je trouve que c’est un système plus adaptable aux terrains très escarpés et rocailleux que les affûts vendus dans le commerce. Par contre, il est un peu long et lourd à installer. Il faut le mettre en place la veille et prier pour qu’on ait choisi le meilleur point de vue. Je m’installe pour tenter une première écoute avant la nuit. Rien. Ariane dit que c’est un peu trop tôt dans la saison. Le lendemain, sans conviction, je remonte à 5h. Nuit noire et brouillard, la visibilité est de moins de 1m. Vais-je retrouver mon affût ? Les premières lueurs m’aident, mais je crains d’arriver trop tardivement. Je me dépêche de fixer la caméra sur le trépied. Je lance un petit signal de repasse : miracle ! Réponse immédiate ! Elle apparaît devant moi sur la plaque de neige. Mais il fait encore trop sombre. Je monte le gain (sensibilité) à fond, ainsi je la vois mieux sur l’écran qu’à l'œil nu. Patience. A 7h du matin je ne la vois plus mais je l'entends. J’assiste probablement au concert solo d’un individu en migration. Le
lendemain, elle ne sera plus là.
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